
La pluie exproprie des pays entiers de leurs larmes pour construire les montagnes qui bordent l’horizon de bleu foncé. Mais toujours des vagues renaissent les courbes tendres de ton corps. Des pétales blancs organisent une danse au cœur même d’une plante qui bannit l’hiver de son rêve.
Printemps et été se succèdent dans le jardin qui se lève au son de ta voix. Le soleil alors concède des lumières violette, des ombres rousses aux îles blanches qui baisent le front doux du vent. Colliers de feuillages, chants de sittelles, silences de l’air protègent les naissances de perles charnues entre les plumes vertes de quelques plantes folles.