Ce n’est pas un chat qui se cache dans ma gorge, ni un morceau de pomme, c’est un caillou. Un caillou et sa constellation de graviers comme autant de reproches.
Vous ne me parlez pas mais vous murmurez derrière moi sans que je comprenne pourquoi. Vous me trouvez rugueux tandis que je me dis que ce mur entre vous et moi est honteux. Je ferai n’importe quoi pour qu’il s’écroule.
Je suis étrange car rien de ce qui vous convient ne m’arrange, je veux toujours plus, je veux toujours mieux sans repérer si il y a des limites.
Ce n’est pas un caillou que j’ai dans la gorge, c’est une montagne de larmes.
Personne ne peut comprendre que quand je chante, je n’entends plus vos paroles méchantes, je ne vois plus vos gestes suspicieux.
Je ne crois plus que le mur qui m’emprisonne dans vos pensées cessera un jour de subsister.
Quand je chante, je mélange ma voix à celle de tous les peuples qui se sont éteints à cause de vos silences.
Poignant
Les larmes de l’autre ne devraient jamais nous laisser indifférent. Merci