La seule chose qui sonde
la douceur chaude du vent
l’haleine mouvante du ciel
c’est le soleil
quand il se plante au sommet
du jour bleu
il arrive que la lumière forme des gouttes
en marchant à la surface
de mon étendue lisse comme un lac
Au fond ne me parviennent que les plus lourdes
perles
grises du ciel
comme j’aimerais que tes doigts réinventent
ferment
et puis ouvrent
toutes les petites portes
comme des taches sur mon ventre
car pour survenir
escalader la nuit
les lueurs froides
et les rides du vent sur les collines
et les plages
il faudrait que ta bouche
change la solitude du silence
en musique
Le don d’associer le poème avec le son et l’image, c’est le top ! Bravo !
Merci