L’écriture recense mes sensations: d’une nappe brumeuse et dissolue surgissent les mots comme des récifs. Derrière eux, s’annonce le continent de ma personne. Pour l’explorer et explorer ses relations au monde, je me sers de l’écriture et elle se sert de moi.
Entre ce qui m’advient et ce que je pense, l’écriture intervient pour me traduire, pour véhiculer ma conscience, pour trahir mes silences. Pour transmettre mes signifiances. Elle se glisse dans mes failles, elle profite de toutes les ouvertures pour exhausser mes envolées, signer mes désespoirs, porter ma connaissance. Mon écriture est née de ma présence. Ce que je n’écris pas ne prend aucune place dans la galaxie des existences.
Ce que je n’écris pas ne prend aucune place dans la galaxie des existences.
…..?
Pour consteller, il faut écrire.