Parfois je ne voudrais plus être
qu’une ombre portée par des branches
être cette dernière tentative
des phrases
ce déblaiement de la conscience
Je ne voudrais plus suivre
que ce genre de chemins qui ne se décident
pas à n’être que du vide
je voudrais juste ta main
comme un soleil ivre
qui titube sur le bord des lèvres et des vagues
ton corps dans le parcours d’une rivière
l’île partant de ta hanche.
C’est beau mais pourquoi « de hanche » (pouquoi pas, au demeurant ?) et pas des hanches ? Ou de la hanche ? Ou inverser les derniers vers :
je voudrais juste ta main
comme un soleil ivre
qui titube sur le bord des lèvres et des vagues
l’île partant de hanche
ton corps
dans le parcours d’une rivière.
????????????????????
@ Marcel
Merci, vous aviez raison. J’ai rajouté un mot: « ta ». Quant à l’inversion, non, ce n’est pas la même chose. L’idée étant que l’on voudrait tout le corps mais la vie de par son parcours nous invite à nous satisfaire d’îles, à progresser par étape à partir de morceaux.
Bon, finalement, je crois que votre solution est la plus belle. Surtout ne changez rien !
@ Marcel
Il est très gentil à vous de lire avec autant d’attention mes textes, d’y réfléchir et de proposer des solutions, j’apprécie les remarques constructives, la vôtre n’était pas sans importance. Merci à vous
Décidément, poèmes superbes !
@ Xavier
Disons merci à Joë Bousquet!