Que le ciel éclate, qu’il se fasse poignarder dans mon dos, que le vent se mette à danser sur les places, que la pluie se défasse de ses cordes en fouettant ses chevaux, que la foule dégouline furtivement jusqu’aux bouches béantes des métros, plus rien désormais ne m’atteint. Je suis là, contre toi, dans tes bras.
Nous accordons nos respirations, nous nous effleurons de baisers et nous dévorons de caresses. Mon cœur près du tien devient écarlate. La porte de notre chambre est fermée, les bruits de la rue se sont retirés. Au monde, il n’y a plus que toi et moi, fondus l’un à l’autre. Je cueille en toi le raffinement des plus belles dentelles de la Beauté. Il n’existe pas d’autre vérité que nos corps gorgés de désir.